Lucas et sa tondeuse

Valentin Clérembourg et Thomas Brousse

Aujourd’hui, Lucas est allé à Castourama pour acheter des clous. Cependant, il vit une magnifique tondeuse à gazon et fut tenté de l’acheter. Malheureusement, le prix était élevé et il ne savait point si ses revenus suffiraient à l’acquérir. Après une longue hésitation et après l’accord de sa femme, il acheta cette magnifique tondeuse. L’esthétique de cette machine était vraiment parfaite ; et, malgré son prix astronomique, il fut heureux de montrer sa superbe acquisition à sa femme.

Le lendemain après-midi, il mit du carburant dans sa tondeuse toute neuve, et il la démarra. Après plusieurs minutes d’utilisation, la tondeuse commença à produire d’étranges bruits et se stoppa brusquement. Il tenta sans réussite de redémarrer sa (ô combien) superbe tondeuse. Dans un élan de rage, Lucas donna un coup de pied dans sa très chère machine. Il la ramena à son garage, et le lendemain, il rapporta son achat au service après-vente de Castourama.

Malheureusement, la dame du service après-vente, remarquant le coup de pied porté par Lucas sur la tondeuse, lui dit fermement : «Désolé monsieur, mais les modalités d’achat font que les dégradations causées par l’acheteur ne peuvent pas être remboursées».

Lucas, fou de rage, jeta sa tondeuse.

Moralité de l’histoire : L’image que donne un objet ou une chose n’est pas toujours représentative de ce qu’il est réellement.

Valentin Clérembourg et Thomas Brousse